A nous Pourim !
Histoire d’ombre et de lumière, de tragédie et triomphe : Pourim est tout cela à la fois. L’allégresse qui en constitue le cœur n’est pas là par hasard et le fait que chacun la ressente avec une surprenante constance ne peut susciter l’étonnement. Car Pourim est d’abord essentiellement une fête de notre temps. Il nous parle en effet d’une époque qui ressemble à la nôtre à bien des égards : l’exil des Juifs dans un grand pays d’accueil, la situation des exilés qui, peu à peu, s’enracinent dans leur nouveau lieu de résidence, la vie comme un long fleuve tranquille jusqu’au jour où la tempête se lève... Cela évoque tant d’événements dans la mémoire de notre peuple, tant de périodes et d’horizons différents qu’on ne peut s’empêcher de trouver Pourim bien emblématique.
C’est pour cette raison qu’on ne peut vivre ce jour comme une simple commémoration. Certes, le souvenir est toujours important et il a été de nombreuses fois observé que sans passé, on ne peut guère avoir d’avenir. Mais Pourim ne peut s’arrêter là et la liesse qui en est la marque distinctive traduit cette portée différente. Et même si, cette année, elle ne peut avoir l’ampleur habituelle compte tenu des circonstances sanitaires, elle reste enracinée dans le cœur de chacun. C’est peut-être cette confiance absolue manifestée par les Juifs du temps qu’il faut retenir au présent. Ils savent qu’un ennemi implacable menace directement leur vie. Ils savent que sa haine du judaïsme ne sera satisfaite que par leur extermination. Pourtant, loin de détourner les yeux pour tenter d’oublier le danger, loin aussi de se soumettre aux diktats des puissants, ils restent eux-mêmes. Quelles que soient les circonstances, ils savent ne renoncer à rien, assumer pleinement ce qu’ils sont et c’est cette grandeur-là qui, finalement, crée les conditions de leur victoire.
N’est-ce pas aussi de nous que ce récit parle ? Les commentateurs relèvent que le livre d’Esther est la seule partie du texte biblique où le nom de D.ieu ne soit pas cité, comme pour nous permettre de voir les événements rapportés au seul prisme de la logique et de la raison. C’est dans la prise de conscience qu’il existe des ressorts cachés aux choses que tient aussi notre vie maintenue. D.ieu, a-t-on dit, n’apparaît pas dans le texte ? De fait, Il s’y dissimule, présent à chaque étape, attentif aux gestes de l’homme. En cette période de Pourim, à nous d’assumer notre part. A nous de créer les conditions qui feront la victoire finale, qui créeront le monde de bien et de sérénité, celui du bonheur de tous. Par ce que nous vivons, par ce que nous choisissons, par ce que nous sommes. Joyeux Pourim à tous !
Etre au talon
Le principal est notre génération, celle des « talons de Machia’h ». Les talons soutiennent et maintiennent le corps. Notre génération maintient toutes celles qui l’ont précédée.
Cependant les saletés s’accumulent autour du talon. Ainsi nous observons aujourd’hui un renforcement du mal. Il faut multiplier la lumière et, de façon automatique, le mal sera repoussé.
(D’après Séfer Hasi’hot 5689 p.50)
Tetsavé
D.ieu demande à Moché d’obtenir de la part des Enfants d’Israël de l’huile d’olive pure afin de nourrir la « flamme éternelle » de la Menorah qu’Aharon allume chaque jour, « depuis le soir jusqu’au matin ».
Les habits sacerdotaux portés par les Cohanim (Prêtres), lorsqu’ils servent dans le Sanctuaire, font l’objet d’une description. Tous les Cohanim portent :
- le Ketonet, une longue tunique de lin, 2) les Mi’hnassayim, des pantalons de lin, 3) le Mitsnéfèt ou Migbaat : un turban de lin, 4) l’Avnèt, une longue ceinture nouée au-dessus de la taille.
En outre, le Cohen Gadol (Grand Prêtre) porte : 5) le Ephod : un habit, semblable à un tablier, fait de laines teintes en bleu, rouge et violet, avec des fils de lin et d’or, 6) le ‘Hochène : un pectoral contenant douze pierres précieuses sur lesquelles sont inscrits les noms des douze tribus d’Israël, 7) le Méil : un manteau de laine bleue, bordé de clochettes d’or et de grenades décoratives, 8) le Tsits, une plaque d’or portée sur le front, sur laquelle est écrite l’inscription « sanctifié pour D.ieu ».
Tétsavé comporte également les instructions détaillées concernant les sept jours d’initiation à la prêtrise d’Aharon et de ses quatre fils : Nadav, Avihou, Elazar et Itamar, et la fabrication de l’autel d’or sur lequel étaient brûlés les Ketorèth (encens).
« Regardez le Tabernacle pour y prendre le modèle d’une vie spirituelle » disent les Kabbalistes. « En étudiant sa structure et son aménagement vous pouvez découvrir beaucoup de connaissances sur la structure et l’ « aménagement » de votre propre vie. »
Observons la Menorah, le candélabre à sept branches qui illuminait le Tabernacle. Le Talmud dit que l’éclat de la Menorah rayonnait même à l’extérieur du Sanctuaire. En fait, il avait pour but d’éclairer le monde entier. Dans le Tabernacle humain, la Menorah représente la lumière intérieure de chaque personne, la lumière de l’âme qui, lorsqu’elle apparaît, irradie le monde. Cultiver notre lumière intérieure est le but d’une vie et le processus en est décrit dans les instructions données par D.ieu pour allumer la Menorah.
L’une des clés pour découvrir les secrets de la Torah est d’être sensible à certaines tournures grammaticales inhabituelles ou qui paraissent illogiques dans son langage. Chaque fois que la Torah se détourne de sa structure linguistique usuelle, cela nous encourage à observer le verset plus profondément. Plus l’expression en est étrange plus il nous livre de secrets.
Quand D.ieu commence à donner Ses instructions pour la Menorah, Il dit à Moché : « Et tu ordonneras aux Enfants d’Israël et ils t’apporteront de l’huile d’olive pure, broyée pour le luminaire, pour allumer les lampes… » (Chemot 27 : 20)
Cela semble assez clair. Mais, analysés de plus près, ces simples mots parlent beaucoup plus qu’il n’y paraît.
Tout d’abord quand D.ieu donne des instructions à Moché, on se serait attendu à « Parle (ou commande) aux Enfants d’Israël… ». Or ici, D.ieu dit : « Et tu ordonneras aux Enfants d’Israël ». Ce léger changement de la norme ne constitue pas seulement un changement technique mais aussi un changement philosophique. D.ieu veut-Il que Moché transmette le message de D.ieu ou D.ieu désire-t-Il que Moché prenne une part plus active et plus ostensible en relayant Ses instructions ? Quel type d’intermédiaire D.ieu attend-Il qu’il soit ?
D’autre part, que veulent impliquer les mots « broyée pour le luminaire ? » D.ieu n’aurait-Il pas dû dire : « broyée pour illuminer ? ». Après tout, l’olive était utilisée pour illuminer le Tabernacle et pas seulement pour être posée en haut de la Menorah, le luminaire.
Ces deux expressions inattendues sont comme des drapeaux rouges agités dans notre direction pour nous pousser à approfondir les mots.
« Broyée pour le luminaire »
Le luminaire représente les profondeurs de l’âme, l’essence de sa source de lumière d’où émanent toutes ses forces et ses talents. Semblable à l’adrénaline, cette source de lumière puissante et essentielle est réservée pour des moments de grande nécessité. Habituellement nous n’y avons pas accès. Mais « broyée pour le luminaire », quand nous sommes dans l’urgence ou le défi, l’essence de l’âme jaillit et nous gagnons alors une force extraordinaire.
C’est ainsi que tout au long de l’histoire, les Juifs purent rester engagés à la Torah malgré les terribles dangers que suscitait cet engagement. Par exemple, malgré la menace d’Haman d’annihiler la nation juive toute entière, les Juifs ne renoncèrent pas à leur identité juive, ils ne tentèrent pas même de la cacher. Ils se réunirent publiquement dans la prière et l’étude de la Torah.
D.ieu demanda de l’olive qui était « broyée pour le luminaire ». Il lance des défis immenses parce qu’il existe des occasions de manifester l’endurance et la grandeur, la lumière qui illumine l’environnement.
Mais un autre ingrédient est nécessaire pour pouvoir supporter la douleur d’être broyé et la transformer en énergie productrice.
« Et tu ordonneras aux Enfants d’Israël »
Le mot Tetsavé, « ordonneras » possède un autre sens : lier. Ainsi le verset peut se lire : « et toi (Moché), tu lieras les Enfants d’Israël (à D.ieu) et ils t’apporteront de l’huile d’olive… ». Le rôle de Moché consiste à rapprocher le peuple de D.ieu.
Moché, explique la Kabbale, est un expert pour cultiver et nourrir la foi en D.ieu. Cela ne signifie pas que sans lui, il n’y aurait pas de foi en D.ieu ! La foi est un constituant de notre âme. Mais elle a tendance à rester abstraite et ne pas avoir d’impact sur notre vie quotidienne. Le « travail » de Moché consiste à faire actualiser la foi, la rendre consciente et active.
Et c’est tout particulièrement quand Il parle de l’huile pour la Menorah que D.ieu pointe le doigt vers Moché et dit : « tu lieras » : ton rôle est vital pour attacher la conscience du peuple à son Créateur. Parce que plus notre foi en D.ieu est tangible, mieux nous arrivons à transformer les défis que nous rencontrons en opportunités pour nous réaliser personnellement.
Ou pour le dire en d’autres termes, la tâche de Moché, alimenter la foi de son peuple, s’exprime le mieux quand nous sommes « broyés ». Car c’est alors, quand la foi essentielle est stimulée, qu’elle prend une vitesse extraordinaire et s’active en des engagements lumineux pour D.ieu.
Et chaque génération possède son propre Moché. Quand les Juifs apprirent le plan démoniaque d’Haman, ce fut Morde’haï, le Moché de cette génération, qui les inspira pour avoir la foi et se lier à D.ieu bien plus intensément que précédemment. Sous sa direction, ils relevèrent ce défi et purent se régénérer à une source de forces qui ne leur était pas accessible dans des conditions normales.
Si nous relisons les instructions de D.ieu à Moché à travers le prisme de l’interprétation de la Kabbale, c’est ainsi que nous pouvons les comprendre : le dirigeant juif joue un rôle actif pour nourrir la foi de ses disciples. Et quand ils sont broyés et confrontés à un défi, ils exploitent leur luminaire et accèdent en eux à une lumière et une force dont ils ignoraient l’existence.
Parfois, un leader juif, comme Moché, a la chance de vivre dans une ère de liberté et de prospérité, personne n’étant « broyé ». Comment alors pouvoir permettre ce type d’essor qui vient des épreuves, l’huile qui vient de l’olive broyée ?
C’est alors que Moché se trouve devant une opportunité incroyable. Il doit inspirer ses disciples à lancer eux-mêmes un défi.
Il se peut qu’aucune force extérieure ne vous fasse ressentir d’inconfort, ni les Perses, ni les Grecs etc. Mais êtes-vous à l’aise ? Etes-vous satisfaits de vous-mêmes, du statu quo, de la vie en exil ?
Ce Moché nous inspire alors avec la vision d’une vie meilleure, une vie plus orientée vers D.ieu, au point que nous nous sentions mal, voire complètement broyés, par notre situation présente.
Et c’est alors que l’huile commence à couler. L’huile est plus précieuse, plus puissante que tout !
Qu’est-ce que le ‘Hamets ?
Durant Pessa’h, on n’a le droit ni de posséder ni de consommer du ‘Hamets. Il faudra donc, avant le vendredi 26 mars 2021 à 11h30, se débarrasser de tout aliment à base de céréale fermentée comme par exemple : le pain, les céréales, les pâtes, les gâteaux et certains alcools. C’est pourquoi on a coutume de bien nettoyer la maison, le magasin, le bureau, la voiture etc… avant Pessa’h, afin d’éliminer toutes les miettes.
Pour éviter de posséder, même involontairement du ‘Hamets à Pessa’h, on remplira une procuration de vente, qu’on remettra à un rabbin compétent. Celui-ci se chargera alors de vendre tout le ‘Hamets à un non-Juif. Cette procuration de vente peut être apportée au rabbin ou lui être envoyée par courrier, fax ou Internet et devra lui parvenir au plus tard la veille de Pessa’h, cette année jeudi 25 mars 2021.
Exceptionnellement, cette année, on conservera du pain pour les repas de vendredi soir et samedi matin 27 mars. On cessera de manger ce ‘Hamets samedi avant 10h30 puis on ramassera soigneusement toutes les miettes pour s’en débarrasser avant 11h30.
Il n’est pas nécessaire d’avoir terminé tout son ménage pour dresser la liste de ce qu’on envisage de vendre.
Durant tout Pessa’h, on mettra de côté dans des placards fermés à clé tout le ‘Hamets et la vaisselle ‘Hamets que l’on n’utilisera pas durant Pessa’h mais qu’on pourra « récupérer » une heure après la fête qui se termine le dimanche 4 avril 2021 à 21h15 (horaires en Ile-deFrance).
La guerre du Golfe
La nouvelle tomba en pleines vacances d’été en 1990 : l’armée irakienne avait envahi le Koweït. Le tyran Saddam Hussein s’était emparé en une nuit du petit mais très riche état voisin du Koweït et menaçait de couper court à toutes les fournitures de pétrole mondiales ! Le monde entier tremblait car Saddam ne cachait pas son ambition : continuer, conquérir l’Arabie Saoudite et ses énormes réserves de pétrole puis… Eretz Israël !
Paniqués, les dirigeants du monde libre s’angoissaient et angoissaient leurs citoyens, les cours de la Bourse s’affolaient, les spécialistes en tous genres prédisaient le pire : l’Irak possédait des armes chimiques et peut-être même nucléaires !
En Israël, les habituelles discussions politiques et économiques laissèrent la place aux spéculations les plus folles - même si, de tous côtés, les grandes puissances assuraient la population qu’on ne laisserait pas le tyran réaliser ses ambitions et qu’on viendrait immédiatement à l’aide de l’état hébreu s’il était attaqué. On était à la veille d’une guerre et la tension était immense.
C’était un soir habituel dans la synagogue du Rabbi de Loubavitch, 770 Eastern Parkway à Brooklyn : quelqu’un cloua un morceau de papier sur le tableau des annonces, avec une citation du Yalkout Chimoni (un commentateur médiéval), appelant le peuple juif à ne pas paniquer malgré l’emballement des nations qui se font face. Le Rabbi cita souvent ce passage et appela ses ‘Hassidim à rassurer les Juifs autour d’eux.
Mais les média prédisaient la guerre imminente. Les supermarchés étaient pris d’assaut - sauf dans le village des ‘hassidim à Kfar ‘Habad où les étagères restaient abondamment garnies.
Le Rabbi de Loubavitch restait calme et cita d’une voix forte et rassurante le verset : « La Terre d’Israël est la plus sûre du monde, les yeux de D.ieu sont fixés sur elle du début de l’année à la fin de l’année ! ». Pour lui, il n’était pas nécessaire de porter des masques à gaz, il n’était pas question d’annuler des voyages ou des mariages en Israël.
Les États-Unis se préparaient à la guerre et d’autres pays aussi. Mais Saddam n’en avait cure et n’était pas prêt à s’incliner ou à se retirer. L’opération « Tempête du désert » se mettait en marche, des porte-avions gigantesques se dirigeaient vers le Golfe persique, des soldats et des armes étaient acheminés avec tous les moyens technologiques modernes.
En Israël, la peur était palpable, les prix des marchandises de base avaient augmenté à cause de la frénésie d’achat des produits de première nécessité.
Le 15 janvier 1990, les États-Unis entrèrent en guerre et bombardèrent Bagdad, la capitale irakienne. A deux heures du matin, la sirène retentit en Israël : les premiers missiles Scud s’abattirent sur le pays. Tirés à l’aveuglette, ils ne pouvaient pas être dirigés avec précision mais étaient susceptibles de produire de gros dégâts. Le bruit qu’ils émettaient était assourdissant, le sol tremblait, dans le ciel on distinguait un éclair aveuglant puis… silence. A la radio, le présentateur demandait à tous les habitants de se barricader dans les abris ou les chambres étanches puis informait que le missile était tombé sans préciser son emplacement exact pour ne pas aider l’ennemi. Il précisait que, contrairement aux prévisions, c’était une arme conventionnelle et non armée d’une tête chimique ou nucléaire. Oui, il y avait eu des dégâts, des maisons s’étaient effondrées mais, miraculeusement, sans faire de victimes.
Durant toute la guerre, les missiles s’abattirent dans des zones densément habitées mais aucun blessé n’était à déplorer !
Le Rabbi avait déclaré que l’année 5751 serait une année où « Je te montrerai des merveilles » et cela se vérifiait exactement. Pourtant 39 missiles Scud avaient été tirés sur le pays d’Israël. (Par la suite un seul missile fut tiré contre l’Arabie Saoudite et provoqua de nombreux morts ! Ce qui prouve combien ces missiles pouvaient être dangereux !). Des bâtiments entiers s’effondrèrent mais ce n’était pour la plupart que des bâtiments administratifs vides durant la nuit ou encore en construction. Une nuit de Chabbat, un missile s’écrasa dans un quartier animé de Tel Aviv mais… n’explosa pas !
Parmi les soldats américains envoyés dans le Golfe se trouvaient des soldats juifs et donc un colonel-aumônier, Rav Jacob Goldstein. Avant de partir en mission, il avait demandé sa bénédiction au Rabbi et avait précisé qu’il emportait une Méguila pour la lire à Pourim devant les soldats. Le Rabbi avait répondu : « D’ici Pourim, la guerre sera terminée ! ».
Bien vite, la nouvelle se répandit parmi les ‘Hassidim et tous avaient du mal à la croire : la guerre venait de commencer et il était impossible même d’imaginer qu’elle se terminerait d’ici Pourim !
Effectivement, de façon totalement miraculeuse, tous les plans militaires furent transformés. Le tyran de Bagdad annonça qu’il était vaincu et les combats prirent fin : le jour de Pourim ! De la même façon que le Rabbi avait annoncé de façon voilée la mort de Staline en 1953 le jour de Pourim, de même le monde fêta la défaite de Saddam Hussein le jour de Pourim 1991.
Mais Saddam restait introuvable, il sautait de cachette en cachette jusqu’à ce qu’on le retrouvât au fond d’un trou, le 19 Kislev 5753 (1993). Le 5 Tévet, il fut jugé coupable de crimes contre l’humanité et quelques jours plus tard, ce descendant de Nabuchodonosor – l’empereur de Babylone qui avait détruit le premier Temple – fut pendu.
Nombre de Juifs, émerveillés, se remirent à croire en D.ieu et se rapprochèrent de leurs traditions et de l’étude de la Torah. Les 2000 soldats juifs stationnés en Arabie Saoudite purent écouter la lecture de la Méguila et accomplir les Mitsvot de Pourim sur cette terre où aucun Juif n’avait eu la permission de poser le pied depuis des siècles.
La prophétie du Rabbi s’était réalisée dans les moindres détails.
Mena’hem Zigelbaum - Sipour Chel ‘Hag
Traduit par Feiga Lubecki