Semaine 25

  • Behaaloté’ha
Editorial
Au rendez-vous du joli temps

Certaines images sont suffisamment fortes pour traverser
le temps, suffisamment fortes aussi pour que les
années qui passent ne les usent pas. C’est ainsi que,
vivant Chavouot, à l’écoute des Dix Commandements,
nous som mes prof ond é ment conscients que “nos
enfants sont nos garants”.
Certes l’histoire est connue. Quand le moment vint de
recevoir la Torah, D.ieu demanda qu’une garantie lui soit
donnée. Et, aux propositions de Moïse de choisir les
Sages, les prophètes ou les Maîtres, Il répondit par la
négative, n’acceptant que l’offre ultime: les enfants. Le
message est clair: la Torah, le judaïsme se vivent toujours
dans l’avenir. C’est de cela que les enfants sont
porteurs et c’est pour cela qu’ils sont seuls à même de
présenter un gage solide de pérennité.
C’est, bien sûr, ce que la présence des enfants aux
côtés de leurs parents à la synagogue, pour écouter les
Dix Commandements, affirme avec force. Cependant,
ce lien confirmé ne peut s’arrêter là. Sa puissancemême
le conduit à s’étendre pour donner son plein sens
à la promesse qui l’a fait naître. Reste à définir les
modalités de cet approfondissement. Justement, nous
sommes à présent à proximité du joli temps des Gan
Israël.
Ils reviennent avec l’assurance de choses irremplaçables:
des centres aérés dans toute la région parisienne
et partout en France pour tous les enfants pendant
tout le mois de juillet. Ils sont les lieux de la joie, du rire,
des jeux et aussi de la fidélité. Ils sont ce miracle maintenu
de la connaissance heureuse et du bonheur d’être
juif. Sommes-nous passés bien vite – trop vite – de la
hau te spi r itua l ité du Don de la Torah et des Dix
Commandements à ce rendez-vous du quotidien que
sont les Gan Israël? Certainement pas. Les Gan Israël
sont une réponse et c’est d’âme juive qu’il est question.
Etincelles de Machiah
La réponse

Le troisième Rabbi de Loubavitch, le Tséma’h Tsédek, parlait un
jour de l’éventualité de la venue de Machia’h un jour dont les
Sages disent qu’il ne viendra pas ce jour-là.Un des auditeurs, surpris,
interrogea le Rabbi: comment pourrait-on imaginer une telle
hypothèse?
Le Tséma’h Tsédek répondit:“Qu’il vienne donc! Alors, puisqu’il donnera
une réponse à toutes les questions non-répondues dans le Talmud,
il trouvera une solution pour celle-ci également”.
(Likouteï Si’hot vol.I, p.272)
Vivre avec la Paracha
Aller et retour: l’anatomie d’une flamme

Bien qu ’el le n’occupe que trois
ver se ts du début de notr e
Paracha, la Mitsva de l’allumage
de la Menorah donne à toute la
Paracha son nom: Behaaloté’ha
( “ qua nd tu feras monter la
lumière”). Comme cela est détaillé
dans les sources de nos Sages,
les lumières de la Menora h
r epr é sentent les âmes d’Israël.
Le fondement de l’équation
Menorah/peuple, lampe/âme est
la déclaration du Roi Chlomo dans
le Livre des Prover bes: “une
la mpe de D. ieu, l’âme de
l’hom me”. Le fondateur de la
‘Hassidout ‘Habad, Rabbi Chnéour
Za l man de Lyad i, s’ é tend su r
ce tte métaphor e, retrou v a nt
dans les constituants de la lampe
matérielle une anatomie détaillée
de l’âme humaine. Ce qui suit
est basé sur l’analyse de Rabbi
Chnéour Zalman et les discours
que firent par la su ite les
Rebbéim ‘Habad.
La flamme:
des aspirations paradoxales
La fla m me s’ é tire vers le haut
com me pour se libérer de la
m è che et se perdre da ns la
g ra nde dépense d’énergie qui
cei nt les cieux. Mais même
quand elle s’étire vers le ciel, elle
revient aussitôt, resserrant son
attache à la mèche et bu v a nt
avec soif l’huile de la lampe, une
huile qui maintient son existence
continue de flamme individuelle.
Et c’est la tension entre ces énerg
ies con f l ictuel les, ce vacillement
entre vouloir se dissoudre
et être à nouveau qui produit la
lumière.
L’âme, également, aspire à la
tra nscenda n ce, aspire à s’ a rracher
aux attaches de la matérialité
et à parvenir à une réunion
qui annule son existence propre
avec son Créateur et sa Source.
Néanmoins, simultanément, elle
est également conduite par une
volonté d’êtr e, une volonté de
mener une vie physique et d’imprimer
sa marque dans le monde
matériel. Dans la “lampe de D.ieu”
qu ’est l’hom me, ces tenda n ces
contra i r es convergent en une
flamme qui illumine son environ nement d’une lumière divine.
Les ingrédients
Comment une flamme est-elle créée et maintenue?
Par l’intermédiaire d’une lampe, consistant
en de l’huile, une mèche et un ustensile les
contenant, de sorte que l’huile se transforme
par l’intermédiaire de la mèche en une flamme
qui brûle.
L’huile et la mèche sont toutes deux des substances
combusti bles. Mais aucu ne ne peut
produire de la lumière par elle-même avec l’efficacité
et la stabilité de la lampe. La mèche, si
elle est allumée, ne brille que brièvement et
meurt, entièrement consumée. Quant à l’huile, il
serait extrêmement difficile de l’allumer. Mais
quand une mèche et de l’huile sont jointes dans
la lampe, elles pro du i sent une lumière contrôlée
et stable.
L’âme de l’homme est une lampe de D.ieu dont
le but dans la vie est d’illuminer le monde avec
une lumière divine. D.ieu nous a fourni l’élément
qui produit Sa lumière: la Torah et Ses
commandements (Mitsvot) qui incorporent Sa
Sagesse, Sa Volonté et apportent Sa Vérit é
lumineuse.
L’huile divine requiert une “mèche”, un corps
physique, pour ca na l i ser sa substa n ce et la
transformer en une flamme lumineuse. La Torah
est la sagesse divine; mais pour que la sagesse
divine soit manifeste dans notre monde, il faut
que des esprits physiques l’étudient et la compr
en nent, que des bouches phys iques en
débattent et l’enseignent, et que des media concrets
la publient et la disséminent. Les Mitsvot
représentent la volonté divine; mais pour que la
volonté divine soit ma n i feste da ns notr e
monde, il faut de réelles mains pour la concrétiser
et des objets matériels (des peaux animales
pour les Tefilines, de la laine pour les
Tsitsit, de l’argent pour la charité) par l’intermédiaire
desquels elle se concrétise.
Pour réaliser son rôle comme “lampe de D.ieu”,
une vie humaine doit être une lampe qui combine
une existence physique (la “mèche”) avec
des id é es divines et des actes de la Tora h
(l’“huile”). Quand la mèche saturée d’huile nourrit
régulièrement ses aspirations spirituelles, la
flamme qui en résulte est à la fois lumineuse et
stable, préservant la productivité de la mèche
et illuminant le coin du monde dans lequel elle a
été placée.
Des nuances de lumière
La flamme elle-même est multicolore ce qui fait
allusion aux nom br eux niveaux au xquel s
l’homme se lie au Créateur dans son observance
des Mistvot. D’une manière générale, il y
a les régions inférieures et plus sombres de la
flamme qui touchent la mèche et les parties
supérieures et plus claires.
La partie plus sombre de la flamme représente
ces aspects du service d’une personne, colorées
par leur asso ciation avec l’élément
physique de la “mèche”, c'est-à-dire les Mistvot
motivées par l’intérêt de soi-même. La partie la
pl us haute et la pl us pure de la fla m me
représente les moments de l’être humain où il
se dépasse lui-même, ag it, com me le dit
Rambam “pour aucune raison dans le monde: ni
par peur du mal ou par désir de parvenir au bien;
mais plutôt, il accomplit la vérité parce qu’il sait
que c’est la vérité”.
Se rapprocher et revenir
Aussi la “mèche” est-elle à la fois un geôlier et
un libérateur pour la flamme. Elle retient l’âme
dans sa spécificité par rapport au Tout Divin et
dans son appartenance au Créateur. Et pourtant,
ce sont cette spécificité et cette appartenance,
cette incarnation dans la vie matérielle
qui nous permettent de nous lier à D.ieu de la
façon la plus profonde et la plus significative, en
accomplissant Sa volonté.
Ainsi lorsque le commandement divin, le corps
phys ique et la vie hu ma i ne se réunissent
comme l’huile, la mèche et la lampe, le résultat
en est la flamme: une relation avec D.ieu caractérisée
par deux aspirations contraires: un élan
pour se rapprocher associé à un engagement à
revenir. La matérialité de la vie évoque dans
l’âme un désir de s’en libérer et de fusionner
dans le divin. Mais plus l’âme se rapproche de
D.ieu, plus elle reconnaît qu’elle ne peut accomplir
Sa volonté qu’en étant un être distinct et
matériel. Ainsi, alors que la corporalité de la
m è che pousse la fla m me dans un désir de
s’élever, la volonté divine implicite dans l’huile
soutient son engagement à l’existence et la vie.
Chaque Mitsva est de l’huile pour l’âme: avec
chaque acte qui constitue l’accomplissement
de la volonté divine, nos vies deviennent des
lampes qui brillent, allumées de flammes qui
vacillent du ciel vers la terre et à nouveau dans
le sens inverse, et illuminent le monde par ce
processus.
C’est là que réside la spécificité de la Mitsva de
l’allumage des lampes de la Menorah dans le
Temple. Chaque Mitsva génère de la lumière,
que cela implique de donner une pièce à la charité,
d’attacher les Téfilines sur notre bras et sur
notre front, ou de ma nger de la Matsah à
Pessa’h. Mais cette Mitsva (et les Mitsvot qui lui
sont liées: l’allumage des lumières de Chabbat
et de ‘Hanouka) ne font pas que de nous transformer
en lampes métaphoriques, elles assument
également la forme réelle d’une lampe
matérielle, d’une huile matérielle, d’une mèche
matérielle et d’une flamme matérielle qui produisent
une vraie lumière, tangible.
Le Coin de la Halacha
“Tu aimeras ton prochain comme toi-même”

Chacun doit aimer les autres Juifs comme lui-même et donc veiller à leur
honneur et à leurs biens, tout comme il fait attention à sa propre personne
et ses biens personnels. Tout ce qu’il souhaite que les autres fassent pour
lui, il doit l’effectuer pour les autres.
Aimer son prochain doit surtout se ressentir dans le coeur. Pour parvenir
à aimer véritablement son prochain, sans aucun autre motif que le fait qu’il
soit Juif, il convient, selon le Tanya (chapitre 32) de réaliser que son âme divine
est plus importante que son corps car du point de vue spirituel, tous les
Juifs sont vraiment des frères puisque la racine de leur âme provient de
D.ieu Un: seuls les corps sont différents.
Dans la Mitsva de “L’amour du prochain” sont inclus: la visite aux malades,
l’enterrement des morts, la consolation des endeuillés, l’hospitalité, l’aide
financière aux futurs mariés et le fait de les réjouir le jour de leur mariage.
Haïr un autre Juif, c’est transgresser une interdiction de la Torah,même si
le sentiment du coeur ne se traduit pas dans des actes. Même si l’autre a
causé un dommage matériel, on ne doit pas le haïr. Si le dommage a été
une blessure physique ou une blessure d’amour-propre, on ne haïra pas
celui qui a sincèrement demandé pardon. Cependant, celui qui veut agir
comme un ‘Hassid (homme particulièrement pieux), non seulement ne le
détestera pas et ne se vengera pas mais il sera particulièrement généreux
envers lui, comme le fut Joseph avec ses frères (Tanya, fin du chapitre 9).
C’est une Mitsva d’informer la personne qui a – volontairement ou involontairement
– lésé un autre Juif qu’il n‘aurait pas dû agir ainsi.Malgré cela,
un ‘Hassid pourra choisir de pardonner et de ne pas faire de reproche.Celui
qui voit un Juif qu’il connaît agir contrairement à la Torah lui fera des
reproches mais l’aimera néanmoins pour le potentiel positif qui est en lui.
Dans le cas d’un Juif qu’on ne connaît pas ou qui n’a pas reçu un minimum
d’éducation juive, on se montrera particulièrement amical et accueillant
afin de le rapprocher de l’étude de la Torah et de la pratique des Mitsvot.
(A suivre)

F. L. (d’après Rav Avraham Alashvili – Michpa’ha)
De Recit de la Semaine
juste une question

Je me souviens d’un après-midi, j’avais huit ans.
Je m’étais trouvé au domicile d’un ami, avec cinq
autre enfants juifs et l’un d’eux me dit: “Nous
savons que ton père n’est pas juif!”
Je rentrai à la maison en pleurant. Ma mère
m’avait réconforté: “Ne t’inquiète pas, tout ce que
tu dois savoir, c’est que tu es Juif puisque je suis
juive!”
Bien que ma mère soit issue d’une famille juive
traditionaliste, elle s’était mariée avec un non-Juif.
Mon père avait accepté que je sois circoncis, mais
l’opération s’était passée à l’hôpital, par un docteur
et non pas par un Mohel, selon la Hala’ha.
En grandissant, j’avais compris que j’étais juif
mais n’avais reçu aucune éducation en ce sens.
En 1973, je me mariai avec une femme juive.
Après la naissance de nos enfants, nous décidâmes
de leur offrir l’éducation que je n’avais
ja mais reçue. Mes en fa nts fr é quent è r ent une
école juive et, ce qu’ils apprenaient, nous l’apprenions
en même temps qu’eux. Petit à petit, ils nous
enseignèrent la Torah.
Je com mençais à fr é quenter la synagog ue
Chabbat. Cependa nt, qua nd j’étais appelé à la
Torah, je sentais qu’il me manquait quelque chose:
j’ignorais quel nom j’étais supposé donner à mon
père qui n’était pas juif. Cela m’angoissait véritablement
et j’avais décidé d’inventer un prénom juif
à mon père tout en me demandant si c’était vraiment
ainsi qu’il fallait agir.
Un jour, alors que ma femme était sortie, je
remarquai le fascicule Loubavitch qu’elle utilisait
chaque vendredi pour les horaires et la bénédiction
des bougies. Je décidais alors de contacter le
numéro de téléphone inscrit sur le feuillet. C’est
ainsi que je pus parler à Mme Esther Sternberg et
lui confier mon problème: “Ma mère était juive
mais pas mon père. Quand je suis appelé à la
Torah, je ne sais pas quel nom donner”.
Mme Sternberg me conseilla de m’adresser à
Rav Kasriel Kastel, ce que je fis immédiatement. Il
me répondit à la façon juive, c’est-à-dire par une
question: “Quel est le nom qui vous est attribué
sur votre Ketouba, votre acte de mariage?”
Maintenant qu’il posait la question, je me rendais
compte que nous n’ av ions pas reçu de
Ketouba lors de notre mariage. Et puisqu’on pouvait
se parler franchement, je lui dis aussi que je
n’avais pas célébré la Bar Mitsva et que ma circoncision
n’avait pas été effectuée selon la Hala’ha.
Avec tous ces éléments, le rabbin avait de quoi
effectuer des recherches! Une semaine plus tard,
il me rappela: il avait décidé d’entreprendre toutes
les démarches comme il se devait: “Vous devez
tout reprendre à zéro: la Brit Mila, la Bar Mitsva et
la Ketouba!”
Je décidai de tout faire en secret et d’en réserver
la surprise à ma femme et mes enfants quand tout
sera it accompl i. Le rabbin fixa la date: le 11
novembre 2004, qui était un jour férié.
La nuit d’avant, mon fils aîné me téléphona:
“Papa, je ne travaille pas demain, nous pouvons
sortir ensemble!”
J’hésitai mais finis par dire à mon fils que j’avais
des courses personnelles à faire. Peu satisfait de
ma réponse, il insista pour m’accompagner.
Tôt le lendemain matin, nous nous sommes rencontrés
et je lui dis que je devais m’arrêter à
C rown Heig hts pour un rendez -vous avec Rav
Kastel. Dans la salle d’attente, je confiai à mon fils
que j’avais décidé de procéder à une petite opération
pour que la circoncision soit conforme à la
Hala’ha, puis à la Bar Mitsva et enfin à la réécriture
de la Ketouba.
Rav Kastel m’avait demandé d’apporter des photos
des pier r es tom bales de mes ancêtr es et
d’autres documents afin de déterminer les noms
exacts et les liens de parenté. Un Mohel appelé par
Rav Kastel effectua la petite opération qui faisait
que la circoncision mérite le nom de Brit Mila. Puis
je me rendis à la synagogue où on m’appela officiellement
à la Torah, comme un jeune Bar Mitsva.
Quant à la Ketouba... on m’informa que je devais
procéder à un mariage en bonne et due forme à
cause des nombreuses incertitudes qui pesaient
sur notre cérémonie de 1973. Il me fallait donc
informer ma femme - et le reste de la famille – de
ce pas décisif.
Tous dansèrent littéralement de joie à l’annonce
de ma détermination à arranger tout cela. Nous
avons alors procédé une seconde fois à notre
mariage, mais cette fois-ci de façon orthodoxe,
avec les chants traditionnels, avec les sept tours
effectués par la mariée etc... sous les regards
attendris de nos fils et belles-filles. On me donna
alors tous les prénoms hébraïques dont j’aurai
besoin au long de ma vie.
Ma i ntenant je sais enfin quels noms don ner
lorsque je suis appelé à la Torah; ma femme et mes
enfants sont fiers de tout ce que j’ai fait pour
“cachériser” ma situation. Ce n’est pas si fréquent
que des enfants peuvent dire qu’ils ont assisté à
la Brit Mila, à la Bar Mitsva et au mariage de leur
père!
Oui, il y a un moment dans la vie où nous devons
remettre les choses en ordre. Même si tout n’avait
pas commencé comme il se doit dans mon enfance,
il n’est ja mais trop ta rd pour pr endre les
bonnes décisions. J’ai eu beaucoup de chance
d’avoir été mis en contact avec les personnes les
plus aptes à m’aider dans ce processus.
Bien que je désire rester anonyme, je tiens à
remercier toutes les personnes qui ont collaboré à
ces occasions joyeuses: le Mohel qui a accompli la
Brit Mila, le Rav qui a écrit la Ketouba, la dame qui
a aidé mon épouse en ce qui concerne le Mikvé
puis qui nous a hébergés pour notre “repas de
noces”, les Rabbanim qui nous ont servi de
témoins, les jeunes mariés qui nous ont permis de
nous marier en même temps qu’eux, afin que les
bénédictions ne soient pas - éventuellement –
prononcées en vain...
Et bien sûr, c’est à vous que je garde une place
spéciale dans mon coeur, Rav Kastel qui vous êtes
occupés de tout cela avec dévouement. Vous
m’avez pris en main comme un père le ferait pour
son fils. Vous m’avez aidé dans toutes les étapes.
Que D. ieu vous récompense au- delà de tou tes
limites.
Merci!
Traduit par Feiga Lubecki