Samedi, 28 novembre 2015

  • Vayichla’h
Editorial

 Conscience et confiance

A l’heure où ces lignes sont écrites chacun est encore sous le choc qu’a constitué le monstrueux attentat qui a frappé tant d’innocents dans Paris. Déjà, les noms des assassins commencent à circuler et déjà, chacun s’emploie à tirer les conséquences du drame. Aujourd’hui encore, l’émotion et l’inquiétude sont palpables mais, nous le pressentons tous, tout cela redescendra sans doute trop vite et, le temps faisant son œuvre, chacun retournera à ses occupations habituelles. N’est-ce pas la règle de la vie ? Pourtant, quelque chose aura changé dans la manière collective de voir le monde. Une certaine inquiétude transparaîtra encore, et probablement longtemps. Si des hommes sont prêts, dans nos pays, à massacrer leurs semblables au nom d’idéologies délétères, comment envisager l’avenir avec sérénité ? Certes, il y a ici une éducation à mettre en place, les forces de l’esprit à mobiliser mais cela reste une entreprise de longue haleine alors que c’est un problème immédiat que nous affrontons. Comment résoudre cette crise quand la difficulté et sa solution ne paraissent pas obéir au même calendrier ? Alors, puisque combat il y a, comment l’entreprendre avec quelque chance de victoire ?
Au-delà des mesures indispensables de sécurité, la réponse doit être, à n’en pas douter, collective. Mais elle n’aura de valeur durable que si elle est également individuelle tant il est vrai que les grandes luttes ne s’analysent pas seulement comme la rencontre de deux armées mais bien comme celles, multiples, des individus. Cet affrontement-là est constant et il doit être serein. Car, si les terroristes s’avancent avec la force des armes, nous possédons cette puissance qui vient de la conviction et de la confiance, en un mot de l’âme. Lorsqu’on regarde l’histoire du peuple juif, on ne peut que relever à quel point, au travers des drames, il est resté fidèle à lui-même. Les empires se sont levés, l’ont souvent opprimé puis sont tombés ; il est resté, témoin inébranlable des choses. Les événements terribles que nous venons de connaître doivent être pour chacun une raison nouvelle de vivre pleinement ce qu’il est. Si nous voulons être toujours libres, il faut que notre cœur, notre esprit et notre âme se ressentent tels. Il faut que nos actes soient comme des cris de liberté lancés à la face des assassins et de ceux qui les manipulent. La conscience et la confiance font partie de notre nature. Ne sommes-nous pas des porteurs de lumière ?

Etincelles de Machiah

 Obscurité et lumière

A l’époque du troisième Rabbi de Loubavitch, le Tséma’h Tsédèk, les autorités russes décrétèrent une conscription trois fois dans l’année. Certains dirent alors devant le Rabbi : «Un décret si dur... Il n’y a pas de doute : nous arrivés au temps de Machia’h !»
Le Rabbi répondit : «Lorsque Machia’h viendra, c’est une grande lumière qui apparaîtra, une lumière prodigieuse. Qui sait quelle obscurité doit venir avant une telle lumière ?»
(D’après Lechéma Ozen p.89)

Vivre avec la Paracha

 Vayichla’h :

Résumé de la Paracha :
Yaacov retourne en Terre Sainte après un séjour de 20 ans à ‘Haran et envoie ses anges-émissaires à Essav, dans l’espoir d’une réconciliation. Mais ils rapportent que son frère est sur le chemin de la guerre avec 400 hommes armés. Yaacov se prépare pour la guerre, prie et envoie un cadeau important à Essav pour l’apaiser.
Cette nuit-là Yaacov fait traverser la rivière de Yabok à sa famille et ses possessions mais lui reste en arrière et rencontre l’ange d’Essav avec lequel il se bat jusqu’au matin.
Yaacov souffre d’une hanche disloquée mais vainc la créature céleste qui lui attribue le nom d’Israël : «celui qui l’a emporté sur le Divin».
Yaacov et Essav se rencontrent, s’enlacent et s’embrassent mais se séparent. Yaacov achète une terre près de Che’hem dont le prince enlève sa fille Dinah et en abuse. Les frères de Dinah, Chimon et Lévi vengent leur sœur en tuant tous les mâles de la ville.
Yaacov reprend son périple. Ra’hel meurt en donnant naissance à son second fils, Binyamin et est enterrée au bord de la route, près de Bethlehem. Reouven perd son droit d’aînesse parce qu’il s’est interféré dans la vie de son père. Yaacov arrive à ‘Hévron chez son père Its’hak qui mourra plus tard à l’âge de 180 ans. Quant à Rivkah sa mère, elle mourut avant son arrivée.
La Paracha se conclut avec l’énumération détaillée des femmes, des enfants et des petits-enfants d’Essav, les histoires familiales du peuple de Séir où Essav réside et la liste des huit rois qui dirigent Edom, la terre d’Essav et des descendants de Séir.

Yaacov et Israël
Nous lisons dans la Paracha de cette semaine que le Patriarche Yaacov reçoit un second nom : «Israël». Dans les faits, ce nom a plus de signification pour nous lorsqu’il s’agit de notre Peuple, en tant que collectivité et de notre Terre.
Cependant, il faut savoir que le Judaïsme, et tout particulièrement à la lumière des enseignements de la Cabbale, met beaucoup d’emphase sur nos noms.
C’est dans cette perspective que lorsque deux noms sont utilisés pour se référer à Yaacov, cela souligne différents éléments dans notre service Divin. Les lettres du nom Yaacov, nom hébreu de Jacob, peuvent être séparées en - Y - ékèv. La lettre youd (Y) se réfère à l’étincelle Divine essentielle qui existe en chacun de nous. Ekèv est le mot hébreu qui désigne le talon, une partie de notre corps que nos Sages décrivent comme «l’ange de la mort dans l’être humain». En effet, le talon est insensible. Il n’a pas l’aptitude à ressentir les stimuli de l’extérieur et d’y répondre.
Le nom Yaacov évoque un Juif, et notre Peuple collectivement, au niveau d’un talon, c’est-à-dire lorsque notre aptitude à apprécier la Divinité est paralysée. Même alors, il nous faut prendre conscience que la première lettre de notre nom est un youd, c’est-à-dire que la Divinité est ce qui domine et dirige notre vie.
La signification de ce nom est mise en évidence par les situations lors desquelles la Bible le mentionne.
Tout d’abord, c’est le nom qui fut donné à Yaacov parce qu’il naquit en tenant le talon de son jumeau Essav. En d’autres termes, il se réfère à une situation où le Juif se trouve extérieurement dans une position inférieure à ce qu’il devrait, à cause de l’environnement non-Juif dans lequel il se trouve. Il est sûr qu’il possède un avantage spirituel intérieur. C’est pour cette raison que les commentateurs expliquent que Yaacov retenait Essav. Il savait que, lui, méritait la prééminence. Malgré cela, les autres l’ignoraient. Il apparaissait extérieurement être à un niveau inférieur.
Mais dans un sens plus large, le nom Yaacov se réfère aux Juifs dans leur exil. Il est vrai que leur potentiel spirituel reste intact mais extérieurement, ils doivent se battre avec leur environnement, ce qui les place dans une situation spirituellement désavantageuse.
Cela nous mène à la seconde explication avancée par la Torah pour le nom Yaacov. «Il est appelé Yaacov parce qu’il me trompa (yakvani) ». Yaacov ne peut prédominer tout le temps. Les angoisses et les tribulations de l’exil le forcent parfois à agir secrètement.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il s’agit de tricher. Bien au contraire, comme nous le voyons dans la conduite qui fut la sienne dans la maison de Lavan, Yaacov est le modèle de la morale et de l’intégrité.
Mais à certaines occasions, comme les Marranes en Espagne qui cachaient leur judaïsme ou les Juifs de la Russie soviétique qui étudiaient dans des caves, il est parfois nécessaire de mener une vie duelle.
Ces situations ne doivent pas nécessairement être aussi extrêmes : quand un Juif mène une vie complètement «mondaine», durant six jours de la semaine, mais que vient le Chabbat et il coupe alors son téléphone et s’écarte du monde séculaire, il présente deux visages : celui qu’il aborde dans le monde et l’autre pour lui-même.
Israël, le second nom de Yaacov, communique un message différent. Le nom peut se diviser en Yachar E-l, «directement vers D.ieu». Au niveau d’Israël, le Juif, et le Peuple Juif dans son ensemble, n’ont pas besoin de subterfuge. L’identité juive brille intensément, en tous temps et dans toutes les situations. Comme le déclare la Torah, ce nom a été donné «quand tu as combattu avec des hommes et des anges et que tu l’as emporté».

Perpectives
Quand l’identité du Juif sera-t-elle révélée dans son sens plein ? A l’Ere de Machia’h.
Notre Paracha y fait également allusion. A l’issue de sa rencontre avec Essav, Yaacov lui promet de lui rendre visite chez lui, au Mont Séir. Nos Sages notent que dans le futur ultime, «les sauveurs monteront le mont Sion et jugeront la montagne d’Essav et la souveraineté sera celle de D.ieu».
Aujourd’hui, comme dans la Paracha, Yaacov s’incline devant Essav et l’appelle «mon maître». Mais dans le futur ultime, la qualité d’Israël se révélera et la suprématie de la nature Divine des Juifs fera surface.
Nous pouvons en avoir un avant-goût dès à présent. Les temps sont lointains, désormais, où nous devions adopter une mentalité de «Galout», nous humiliant dans notre exil. Nous pouvons être fier d’être Juifs, vivre selon les critères de la Torah, sans cacher notre Judaïsme.

Le Coin de la Halacha

 Quelques lignes directrices de l’éducation.

- Un professeur doit instiller le sens de la discipline dans sa classe : pas d’une manière dictatoriale mais en faisant reconnaître à l’élève l’importance de la discipline en société, à l’intérieur comme à l’extérieur de la classe. Ainsi, l’élève décidera de tenter de se contrôler dès que le manque de discipline nuit aux autres.
- Les élèves admirent le professeur qui leur montre l’exemple de Kabalat Ol, de dévouement aux autres et d’amour de son occupation.
- On ne doit pas lever la main sur un élève. Bien que le verset affirme : «Celui qui retient son bâton hait son fils», l’expérience prouve que cela a une influence négative sur les enfants de notre génération. Un professeur doit s’entraîner à se retenir de frapper.
- On ne doit pas punir un groupe pour le méfait d’un individu. Cette pratique incite les élèves, non pas contre l’élève coupable mais contre le professeur. Les enfants innocents se plaindront et perdront leur estime pour le professeur qui devrait utiliser d’autres techniques pour trouver le coupable et le punir de façon adéquate.
- Il ne sert à rien d’avertir si on ne punit pas. Il arrive que, sous le coup de la colère, on promette une certaine mesure de rétorsion puis on l’oublie. Mais l’enfant ne l’oublie pas et ne respectera plus le professeur qui ne tient pas sa parole.
- Le professeur ne doit pas baisser la note d’un enfant qui ne se conduit pas bien. L’étude et la discipline sont deux éléments distincts ; si le professeur les relie, il sera considéré par l’enfant comme son ennemi.
- On ne doit pas prendre l’habitude de mettre un enfant dehors : il risque de considérer cela comme une récompense ; même les autres enfants ne craindront plus cette punition qui doit rester très rare. De même, on ne devrait pas envoyer l’enfant s’expliquer devant le directeur : c’est un aveu de faiblesse et cela éveille la suspicion du directeur quant aux capacités de l’enseignant.

(d’après Rav Yitzchok Ushpol, suite à une entrevue avec le Rabbi - Perspectives N° 12 - à suivre)

Le Recit de la Semaine

 Dans le nid de scorpions

Chabbat ‘Hol Hamoèd Pessa’h 2002.

Rami Meïr achève le repas de Chabbat avec sa famille et sort rendre visite à un ami qui fête justement la naissance d’un petit garçon. Autour de la table, on évoque les habitants du village de Kfar ‘Habad qui ont déjà été enrôlés pour la guerre contre les terroristes de Djénine, ceux qui ont fomenté la terrible explosion qui a coûté la vie à plus de 29 convives de l’hôtel Park à Netanya. «Muraille de Protection», tel est le nom de cette opération de représailles et de défense.

- Ne nous avais-tu pas dit que tu faisais partie des réservistes prêts à la guerre ? le taquinent ses amis.

- Je ne pense pas que je recevrai «L’ordre 8», le signal d’enrôlement pour une unité de combat car j’ai déjà plus de quarante ans ! proteste Rami, un ‘Hassid de Loubavitch, vétéran de Tsahal, l’armée de défense d’Israël.

Mais vers minuit, on frappe à la porte de la maison de Rami : le fameux «ordre 8». Bien que Rami soit considéré comme un vieux (il a participé à la Guerre du Liban en 1982 et à la conquête de Tsidone), ses supérieurs ont jugé sa présence indispensable à Djénine.

Il faut partir immédiatement. Prestement, Rami emballe quelques affaires et son barda militaire (qu’il fallait retrouver au plus vite) ainsi que des Matsot, du vin pour Kiddouch et des provisions. On lui annonce alors qu’on l’envoie dans l’endroit le plus dangereux, le nid de scorpions d’où sont partis les terroristes les plus cruels de ces dernières semaines, ceux qui se font exploser dans les centres commerciaux et les autobus et qui ont assassiné ou blessé des centaines de civils israéliens. «Il faut nettoyer ce nid d’assassins !».

Instinctivement, Rami prend sur lui les besoins spirituels de son bataillon : il emporte ses Téfilines (pour mettre et faire mettre après la fête de Pessa’h) et prévoit le Kiddouch pour ses compagnons de guerre, les prières en communauté, les discours d’encouragement…

«Au matin, après la prière, un jeune soldat qui commence ses premiers pas de retour vers le judaïsme, m’informe qu’il n’a rien mangé depuis la veille car il tient à ne manger que de la Matsa Chmoura faite à la main. Bien entendu, j’ai partagé avec lui mes provisions. J’ai été impressionné par la détermination de ce soldat mais aussi des autres, résolus à tout donner, même leur vie, pour achever leur mission : un père de six enfants s’était porté volontaire pour protéger le pays…».

La veille du septième jour de Pessa’h, les soldats reçoivent l’ordre d’entrer dans Djénine. «A ce moment crucial, je ressentis le besoin de prononcer quelques mots d’encouragement. Je sortis de ma poche un ‘Houmach et j’en lus les passages intimant l’ordre aux soldats de ne pas avoir peur et de placer leur confiance en D.ieu. Le commandant me demanda de parler encore et je citai les paroles du Rambam : quand on va à la guerre, il faut être assuré de la victoire «car D.ieu est avec nous !». Puis nous sommes partis : un convoi lourdement armé de tanks, de jeeps et autres véhicules blindés. Nous sommes arrivés au petit matin dans le camp de «réfugiés», tout était calme mais nous sentions la tension monter. Je me souviens des derniers mots du commandant Moché Gerstner : «Ce n’est pas de la plaisanterie ! C’est une campagne militaire ! J’ai participé à de nombreuses campagnes mais celle-ci est la plus dangereuse !». Quelques instants plus tard, Moché Gerstner tombait sous les tirs d’un sniper !

Malgré tout ce que Tsahal avait prédit, la résistance des assassins s’avère acharnée, les combats au corps à corps sont terribles ! De tous côtés, les snipers tirent et des soldats israéliens tombent. Malgré la mort de leur commandant bien-aimé, Rami continue d’encourager ses compagnons et, le soir venu, rassemble les soldats et leur explique que c’est le moment de Seoudat Machia’h : dans le monde entier, les Juifs se rassemblent, mangent des Matsot et boivent du vin pour accueillir Machia’h : «J’ai distribué du vin et des Matsot et il m’est arrivé le miracle de la fiole d’huile de ‘Hanouccah : le peu que j’avais apporté a suffi pour les trente soldats !».

Au matin, Rami se lève tôt pour prier et un soldat lui demande de lui prêter ses Téfilines, puis un autre et encore un autre. Même ceux qui d’habitude refusaient de les mettre, firent la queue. Pourquoi ? On lui raconta alors qu’Énane Charabi était tombé après s’être mis dans un coin calme pour prier, avec son Talit et ses Téfilines. Malheureusement, un sniper l’avait visé par une fenêtre. En signe de solidarité, les autres soldats avaient tenu à mettre eux aussi les Téfilines. Durant la suite de l’opération, d’autres soldats ressentirent le besoin de mettre les Téfilines, même s’ils n’en avaient pas l’habitude car ils avaient été témoins de véritables miracles.

Durant cette guerre, Rami avait distribué à ses compagnons des livres de Tehilim (Psaumes) au format de poche afin de les encourager ; en page de garde, il avait collé une étiquette : «Pessa’h 1982. En route pour Djénine. Cher soldat ! Avec ma reconnaissance. Rami Meïr».

L’un de ces soldats, Ofer Sikular, a recherché et retrouvé Meïr. Cette année ! Et voici la lettre qu’il lui a adressée par l’intermédiaire du mouvement Loubavitch israélien :

«Il y a treize ans, en mars 2002, vous avez distribué des Tehilim au format de poche ; j’avais au début refusé d’en prendre un exemplaire, sous prétexte que je n’étais pas un «grand croyant». Mais vous avez insisté et quelque chose dans votre regard m’a montré que vous étiez vraiment préoccupé par ma sécurité. J’en ai donc pris un que j’ai glissé dans la poche de ma chemise, sur mon cœur. J’avais été touché par ce souci gratuit pour un autre Juif et j’avoue qu’au cours des moments les plus durs, je passai la main sur ce petit livre qui dépassait de ma poche pour retrouver la force mentale qui me permettait de continuer le combat.

En rentrant chez moi, j’ai sorti ce petit livre de ma chemise pour la laver et, par simple curiosité, j’ai ouvert la première page et j’ai lu votre dédicace. Cela m’a tellement touché ! Depuis ce jour, ce livre ne me quitte pas !

Je travaille dans la police et, au cours de ces années, j’ai dû faire face à de nombreuses situations compliquées : cette dédicace me donne des forces. Savoir que quelqu’un apprécie les efforts des forces de sécurité m’encourage à continuer !

J’ai souhaité remercier Rami et, avec mon épouse, j’ai distribué moi-même des livres de Tehilim à d’autres policiers à Jérusalem et je tiens, par cette lettre, à vous informer que votre «petite» bonne action s’est propagée bien plus loin que vous ne pouvez l’imaginer !».

Et c’est ainsi qu’Ofer a retrouvé Rami : pour le remercier treize ans après. Et bien qu’Ofer n’ait pas fondamentalement changé de style de vie, il comprend combien il est important de se rapprocher d’un judaïsme authentique. Et maintenant, c’est lui qui a offert à Rami un de ces livres de Tehilim, un livre de l’édition Ohel Yossef Yits’hak qu’il a acheté dans le magasin de livres ‘Habad proche de son domicile et proche de son cœur…

Et c’est bien volontiers qu’Ofer a accepté avec son épouse de passer Chabbat chez Rami… Certainement le début d’une amitié solide et d’un engagement fidèle !

Yits’hak Cohen – Kfar Chabad N° 1629

Traduit par Feiga Lubecki